La démarche d’un investisseur consiste à valoriser son patrimoine dans le temps, grâce aux investissements qu’il réalise.
Le risque zéro n’existe pas, c’est pourquoi le principe de diversification est fondamental dans une allocation d’actifs de qualité. L’idée est donc d’apprécier la performance globale de ses placements, pertes et gains générés mélangées. Pour la maximiser, nous appliquons 3 leviers qui devraient vous être utiles pour éviter de perdre des points de performance et d’en grappiller quelques-uns. Mieux investir grâce à 3 leviers ?1. La capacité d’analyse des investissements
Traditionnellement, il s’agit de la notion de base. Analyser fondamentalement la pertinence d’un investissement avant de se lancer consiste à se poser les bonnes questions, nous en avons choisi 10 :
- Dans quoi j’investi et quels sont les mécanismes associés ? - Quelle est mon espérance de rendement ? - Quels sont les risques systémiques liés à cet investissement ? - Quel est le but de l’actif que j’achète et quelle est la perspective de son marché ? - Est-ce un investissement spéculatif (FOMO et émotions) ou raisonné ? - Quel degré de confiance puis-je accorder à la plateforme par laquelle je passe, ou au vendeur auquel j’achète en cas de gré à gré ? - Quel est l’utilité de cet investissement dans mon allocation globale ? - Suis-je bien diversifié ? - Quel horizon de temps est-ce que j’attribue à cet investissement ? - Quelle est la fiscalité de cet investissement ? Cette liste n’est pas exhaustive mais permet déjà de faire un bon tri. Une astuce que nous utilisons parfois est de répertorier ces interrogations dans un barème sur Excel et d’attribuer une note sur 10 à chacune d’entre elle, pour apporter de la granularité. Nous attribuons la note plancher de 3 par question en dessous de laquelle celle-ci devient éliminatoire. Et nous fixons une jauge globale de 70 points en dessus de laquelle nous considérons l’investissement intéressant. A ce titre, pour un investissement que nous jugeons pertinent, la pondération de notre allocation sur ce dernier sera fonction de la note finale. Nous aurons donc tendance à limiter notre pondération si la note de l’investissement se rapproche de 70, et à l’accentuer si elle se rapproche de 100. Dans ce barème, un investissement peut donc avoir la note plancher de 3 sur l’une des questions, mais se rattraper sur les autres et donc être éligible à notre sélection. Il peut-être un peu complexe d’attribuer des notes lorsqu’on débute, et l’expérience apporte de la précision dans l’utilisation de ce barème. Cependant, nous conseillons tout de même même d’effectuer ce travail car il permet de rentrer en profondeur dans l’analyse de l’investissement et donc de développer des aptitudes d’analyse et de réflexion. 2. La capacité de sélection des bonnes opportunités
En bourse, on appelle cela le « stock picking ».
Il s’agit non pas d’investir dans les grandes masses que sont les grands indices boursiers, mais de faire preuve de sélectivité. Par exemple, lorsque les marchés boursiers atteignent des niveaux hauts et que les valorisations des grandes capitalisations qui les composent sont largement supérieures à leurs résultats nets actuels et estimés à venir. Lorsqu’on observe un décalage trop important, les indicateurs et ratios habituels peuvent sous-entendre la cherté de ces actions. Le niveau des marchés actions peut donc être amené à stagner dans un certain range, voir accuser un repli. C’est la raison pour laquelle dans ces situations, il convient d’être plus sélectif dans son allocation de titres. Cela peut consister à cibler ceux qui sont décorrélés aux évolutions de marchés macroéconomiques car nichés sur un secteur porteur ou stratégique, avec un potentiel de croissance continu, ou bien ceux qui seraient le moins sensibles en cas de repli. Cette notion de « stock picking » se décline pareillement dans l’univers de l’investissement. L’investisseur se doit sans cesse de sélectionner une poignée d’investissements parmi les possibilités presque infinies qu’offrent toutes les classes d’actifs traditionnelles et maintenant numériques. Pour cela, les méthodes traditionnelles enseignées dans l’enseignement supérieur ou dans le monde de la finance ne suffisent plus. Des compétences comportementales sont requises, telles que la curiosité, l’opportunisme, et l’altruisme. Dans un environnement qui change à toute vitesse, le meilleur investisseur sera celui capable de sortir des sentiers battus pour s’intéresser à des investissements qui évoluent en même temps que son époque, notamment dans la sphère du numérique. 3. La capacité de gestion du risque global
Sur certaines classes d’actifs, il existe un risque de fluctuations des prix.
Ce risque est plus ou moins fort selon les actifs. Ce peut-être la variation des prix du marché de l’immobilier ou la fluctuation boursière liée à l’évolution des prix des actions cotées. Nous ne nous limitons pas à n’investir que sur les marchés actions, mais prenons l’exemple de la fluctuation boursière, aussi appelée « aléa boursier », pour illustrer nos propos. En phase de hausse, elle se manifeste par des performances positives mais différentes selon les investisseurs. Dans ce cas, il est selon nous difficile de comparer les investisseurs entre eux car ils sont tous portés par une tendance générale. Qui plus est, certains ont une stratégie plus offensive et risquée que les autres et vice versa. Ce qui nous intéresse dans la gestion du risque est plutôt la faculté d’un investisseur à anticiper ou négocier les périodes baissières, moins nombreuses statistiquement, mais qui peuvent causer des dégâts. Nous ne faisons pas de Day Trading sur les marchés actions, c’est pourquoi nous apprécions les performances sur un horizon moyen long terme et que nous prenons en compte les phases baissières. Notre avis est que l’investisseur qui affiche des résultats exceptionnels pendant les phases haussières n’est pas forcément celui qui obtiendra les meilleurs résultats globaux sur une plus longue période. A travers cet exemple avec les marchés actions, la capacité à bien gérer le risque s’appuie sur plusieurs axes : - Avoir une tactique d’achat et de vente Savoir utiliser les ordres tactiques (limités, à seuil de déclenchement etc…) permet de fractionner ses entrées ou sorties de manière automatisée, et de gagner des points de performance. Nous abordons fréquemment ces sujets dans le club privé lorsque nous expliquons nos investissements. - Savoir gérer son cash (« Cash is King ») pour « Buy the dips » (acheter les creux) L’erreur que commettent souvent les débutants est de vouloir investir la totalité de leur cash dans différents placements dans l’espoir que cet argent capitalise un maximum. Le problème est double puisque le risque de se tromper de market timing à un instant « t » est fort, notamment en bourse, mais aussi car cela ne permet pas de garder une réserve de cash destinée à capter des opportunités futures. Garder du cash peut permettre de renforcer des positions déjà achetées, mais qui accusent un repli, de façon à diminuer le PAMP (prix d’acquisition moyen pondéré, appelé aussi prix de revient) pour mieux capter un potentiel rebond. A plus grande échelle, si les marchés se retournent fortement, comme en mars 2020 suite à la crise sanitaire, conserver du cash est l’occasion de limiter ses pertes et de renforcer significativement ses positions sur ces mêmes marchés actions en vue d’un rebond. Chose que ne pourraient pas nécessairement réaliser des investisseurs ayant été très offensifs et totalement investis pendant les phases haussières passées. Ces derniers pourraient par exemple être présents sur des secteurs qui ayant du mal à se relever. De ce fait, ils devraient dans ce scénario accuser de pertes pour acheter des actions à potentiel de rebond. In fine, cela ne comblerait que les pertes passées (hors dividendes réinvestis). Pour finir, préserver une poche de liquidités peut également permettre de capter de meilleures opportunités futures qui n’existent pas à l’instant « t » et sur lesquelles il ne serait pas possible d’investir si tout le cash est investi. Ces notions théoriques résultent de plusieurs années d’expérience et de pratique, qui nous ont permis de mieux les assimiler et appliquer en situation réelle. Nous espérons qu’elles vous seront utiles lorsque vous appréhenderez vos prochains investissements.
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