Les agios sont des frais facturés par votre banque lorsque votre compte est à découvert. La tarification et le taux appliqué varient d'une banque à l'autre.
Comment fonctionnent les agios ? Quelles sont les banques qui facturent le moins ? Nous faisons le point dans cet article !
Comment fonctionnent les agios ? Quelles sont les banques qui facturent le moins ? Nous faisons le point dans cet article !
Qu'est ce qu'un agio ?
Les agios représentent différents types de frais prélevés par une banque, afin de pénaliser les opérations irrégulières.
Parmi eux, il y a bien sûr les intérêts liés à un découvert mais aussi certaines commissions bancaires prélevées en cas d'incident.
Parmi eux, il y a bien sûr les intérêts liés à un découvert mais aussi certaines commissions bancaires prélevées en cas d'incident.
Quels sont les différents types d'agios ?
Il est possible de distinguer deux catégories d'agios :
- Les agios fixes, lorsque la banque applique un taux fixe en euros à chaque découvert, quels que soient son montant et sa durée.
- Les agios proportionnels, lorsque les frais dépendent de la durée, du montant et du taux d'intérêt débiteur en vigueur.
Combien coûte l'agios ?
La tarification des agios varie d'une banque à l'autre :
En général, les banques appliquent un taux d'environ 7 à 9% pour un prélèvement respectant le découvert autorisé.
Au-delà de cette autorisation, les agios peuvent grimper à 16, 17%, c'est par exemple le cas de la Banque Postale.
Néanmoins, les taux ne peuvent dépasser le taux d'usure annuel fixé par la Banque de France.
En général, les banques appliquent un taux d'environ 7 à 9% pour un prélèvement respectant le découvert autorisé.
Au-delà de cette autorisation, les agios peuvent grimper à 16, 17%, c'est par exemple le cas de la Banque Postale.
Néanmoins, les taux ne peuvent dépasser le taux d'usure annuel fixé par la Banque de France.
Comment calculer les agios ?
Le calcul des agios liés à un découvert bancaire prend en compte trois indicateurs :
Ainsi, la formule de calcul de l'agios (méthode de Hambourg) est la suivante :
(Solde débiteur x nombre de jours de découvert x taux débiteur) / 365.
Par exemple, si vous êtes à découvert de 250 € depuis 10 jours et que le taux fixé par votre banque est de 11%, le calcul sera le suivant
(250 x 10 x 11%) / 365 = 0,75 €.
Vous devrez donc payer 0,75 € d'agios pour ces 10 jours de découvert.
Lorsque vous êtes en autorisation de découvert, veillez à revenir au crédit avant l'expiration de la période indiquée dans votre contrat (entre 30 jours et 3 mois). Dans le cas contraire, votre contrat sera résilié. Vos agios seront alors plus élevés et la banque vous facturera des commissions pour chaque opération.
- La durée du découvert (en jours).
- Le montant du découvert.
- Le taux d'intérêt débiteur.
Ainsi, la formule de calcul de l'agios (méthode de Hambourg) est la suivante :
(Solde débiteur x nombre de jours de découvert x taux débiteur) / 365.
Par exemple, si vous êtes à découvert de 250 € depuis 10 jours et que le taux fixé par votre banque est de 11%, le calcul sera le suivant
(250 x 10 x 11%) / 365 = 0,75 €.
Vous devrez donc payer 0,75 € d'agios pour ces 10 jours de découvert.
Lorsque vous êtes en autorisation de découvert, veillez à revenir au crédit avant l'expiration de la période indiquée dans votre contrat (entre 30 jours et 3 mois). Dans le cas contraire, votre contrat sera résilié. Vos agios seront alors plus élevés et la banque vous facturera des commissions pour chaque opération.
Quelles differences pour les agios et commissions d'intervention ?
En pratique, les commissions d'intervention sont des frais fixes définis par la banque et facturés pour chaque opération effectuée au-delà d'une autorisation de découvert.
Il peut s'agir d'un paiement par carte, d'un chèque ou d'un prélèvement automatique.
Prenons un exemple :
Vous avez une autorisation de découvert de 100 €. Une opération par carte de 5 € porte votre compte à -103 €.
Votre banque vous facturera 8 € pour cette opération, même si elle est inférieure à ce montant.
A ces agios s'ajoutent les commissions d'intervention.
La législation limite les commissions d'intervention à 8 € par opération et le total de ces commissions à 80 € par mois. Certaines offres destinées aux "clients fragiles" plafonnent ces commissions à 4 € et limitent le total de ces commissions à 20 € par mois.
Il peut s'agir d'un paiement par carte, d'un chèque ou d'un prélèvement automatique.
Prenons un exemple :
Vous avez une autorisation de découvert de 100 €. Une opération par carte de 5 € porte votre compte à -103 €.
Votre banque vous facturera 8 € pour cette opération, même si elle est inférieure à ce montant.
A ces agios s'ajoutent les commissions d'intervention.
La législation limite les commissions d'intervention à 8 € par opération et le total de ces commissions à 80 € par mois. Certaines offres destinées aux "clients fragiles" plafonnent ces commissions à 4 € et limitent le total de ces commissions à 20 € par mois.
Frais et obligation de transparence
Progressivement, la législation met en place de nouvelles règles pour mieux protéger les clients des abus liés aux frais bancaires.
Depuis 2016, la banque doit faire apparaître dans le relevé mensuel des particuliers le détail des frais d'irrégularité prélevés.
En outre, les clients reçoivent désormais un relevé annuel récapitulant l'ensemble des frais bancaires prélevés par la banque, y compris les agios et les frais d'incidents.
Depuis 2016, la banque doit faire apparaître dans le relevé mensuel des particuliers le détail des frais d'irrégularité prélevés.
En outre, les clients reçoivent désormais un relevé annuel récapitulant l'ensemble des frais bancaires prélevés par la banque, y compris les agios et les frais d'incidents.
Quelle est la banque qui prélève le moins d'agios ?
Les banques traditionnelles sont souvent intransigeantes sur les incidents de fonctionnement. Très souvent, elles appliquent une tarification plus pénalisante que les banques en ligne.
Par exemple, la banque en ligne Boursorama applique un taux débiteur de 7% en cas de découvert autorisé, 16% en cas de découvert non autorisé et les commissions d'intervention sont gratuites.
En revanche, la Caisse d'Epargne applique un taux débiteur de 12% en cas de découvert autorisé. Elle facture le taux maximum autorisé par la loi en cas de découvert non autorisé (taux d'usure), 8 € pour les commissions d'intervention, ainsi qu'un minimum fixe de 3 € par trimestre et 13,20 € par an.
Par exemple, la banque en ligne Boursorama applique un taux débiteur de 7% en cas de découvert autorisé, 16% en cas de découvert non autorisé et les commissions d'intervention sont gratuites.
En revanche, la Caisse d'Epargne applique un taux débiteur de 12% en cas de découvert autorisé. Elle facture le taux maximum autorisé par la loi en cas de découvert non autorisé (taux d'usure), 8 € pour les commissions d'intervention, ainsi qu'un minimum fixe de 3 € par trimestre et 13,20 € par an.
Organiser une situation de découvert permet de réduire ses frais
De nombreuses banques permettent de cadrer la gestion du solde négatif grâce à une facilité de caisse négociée. Elle permet d'avoir son solde de compte bancaire négatif de 100€ à plusieurs milliers d'euros en fonction du score de risque du client pendant 15 jours répartis sur un mois. Cela engendre des frais moins onéreux que ceux appliqués en cas de dépassement involontaire ou non prévu de ces limites.
Il est également possible de dépasser ces limites de manière formalisée avec la banque, on parle de découvert autorisé, il s'agit tout comme un prêt d'un contrat de financement, justifié par un motif précis, un calcul d'endettement, et une perspective de remboursement.
Quelle que soit la situation, si un particulier est amené à être débiteur, le mieux est d'anticiper cela avec l'établissement bancaire pour y fixer un cadre contractuel, de manière à payer moins d'intérêts qu'en cas de dépassement involontaire, non prévu, et hors limitations autorisées.
Il est également possible de dépasser ces limites de manière formalisée avec la banque, on parle de découvert autorisé, il s'agit tout comme un prêt d'un contrat de financement, justifié par un motif précis, un calcul d'endettement, et une perspective de remboursement.
Quelle que soit la situation, si un particulier est amené à être débiteur, le mieux est d'anticiper cela avec l'établissement bancaire pour y fixer un cadre contractuel, de manière à payer moins d'intérêts qu'en cas de dépassement involontaire, non prévu, et hors limitations autorisées.
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